La Société Civile de Placement Immobilier (SCPI) est un modèle d'investissement qui a vu le jour en France dans les années 1960.
Cette forme de placement permet aux investisseurs d'acquérir des parts dans un portefeuille immobilier diversifié, géré par une société de gestion. Les SCPI se sont multipliées et développées, devenant une option populaire pour ceux cherchant à investir dans l'immobilier sans les contraintes de la gestion directe.
Plus récemment de nombreuses nouvelles SCPI arrivent sur le marchés et de nouvelles sociétés de gestion, elle cible des marchés et zone géographiques différents, ou des secteurs plus variés (santé, e-commerce...).
Le marché est en évolution permanente, ce qui montre la profondeur et l'étendu du placement immobilier et de ce support encadré pour les investisseurs.
Les SCPI fiscales sont conçues pour offrir des avantages fiscaux à leurs souscripteurs, souvent en lien avec des dispositifs spécifiques comme la loi Pinel ou Malraux. En contrepartie, elles peuvent présenter des contraintes de durée de détention et des risques spécifiques.
Les SCPI de rendement, quant à elles, se concentrent sur la génération de revenus à travers la location de biens immobiliers.
Investir dans une SCPI comporte des risques comme la fluctuation des prix de l'immobilier, le risque de vacance locative, ou encore les variations de rendement. De plus, l'investissement est généralement illiquide, ce qui peut rendre difficile la revente rapide des parts.
D'autre risques peuvent exister (par exemple le risque de change en cas de patrimoine hors de la zone euro, ou le risque de crédit).
Il faut toutefois nuancer car la mutualisation du patrimoine sur un grand parc immobilier diminue grandement le risque spécifique pour les investisseurs, un aléa sur un bien immobilier (ou à fortiori un secteur ou une zone géographique) aura beaucoup moins d'impact sur un portefeuille diversifié sectoriellement et géographiquement.
Pour diminuer encore le risque, il est possible de répartir son investissement sur plusieurs SCPI.
Les SCPI peuvent être affectées par les crises économiques, notamment à travers l'impact sur les taux d'occupation et les loyers.
Cependant, une gestion prudente et une diversification adéquate des biens peuvent aider à atténuer ces effets.
La réglementation, notamment celle imposée par l'Autorité des Marchés Financiers (AMF), assure la protection des investisseurs en imposant des normes de transparence et de gestion.
Elle influence également les stratégies d'investissement des SCPI.
L'augmentation ou la diminution des taux d'intérêt peut affecter les conditions de financement et la valorisation des biens immobiliers.
Les SCPI doivent donc adapter leur stratégie de gestion pour continuer à offrir des rendements attractifs tout en gérant efficacement le coût de leur endettement.
Investir en tant que personne morale, peut offrir des avantages fiscaux significatifs, notamment en matière de déduction des intérêts d'emprunt et de possibilités d'amortissement.
Utiliser le démembrement pour acquérir l'usufruit permet de prévoir un flux de revenus futur tout en amortissant sur une durée définie avec d'optimiser l'Impôt sur les Sociétés.
Il est recommandé de contacter un expert afin d'avoir des simulations précises et personnalisés sur le retour à attendre d'une opération de ce type.
Oui, il est possible d'investir dans des SCPI via une Société Civile Immobilière (SCI).
Cette méthode peut offrir des avantages en termes de gestion et de transmission du patrimoine immobilier, permettant une répartition des parts entre les associés et facilitant la succession.
Investir en nue-propriété permet à un particulier d'acquérir des parts de SCPI à un prix inférieur à leur valeur pleine propriété, car il ne percevra pas les revenus locatifs pendant la période de démembrement.
Cela peut être intéressant pour ceux qui cherchent à investir à long terme sans augmenter leur imposition sur les revenus courants.
Un cas d'usage est la préparation de la retraite : investir en démembrement 10 ans avant sa retraite pour ne pas augmenter ses revenus ni être imposer et avoir une décote importante (par exemple 40%) et percevoir le revenu de la SCPI sur la partie remembré et combler une perte de revenu éventuel (ce cas de figure est aussi applicable avant, mais il est possiblement plus avantageux avec une Tranche Marginale d'Imposition plus élevé, par rapport à un investissement en direct)
Le démembrement viager peut être envisagé lorsqu'un investisseur souhaite sécuriser l'avenir financier d'un bénéficiaire, souvent un proche, tout en continuant à percevoir des revenus.
Cela permet au bénéficiaire de devenir pleinement propriétaire des parts à la fin du démembrement, souvent au décès de l'usufruitier, avec des avantages fiscaux liés à la transmission.
Pour réduire la fiscalité des revenus générés par les SCPI, les investisseurs peuvent envisager plusieurs stratégies : l'investissement via une assurance-vie, l'achat de parts en démembrement de propriété, ou l'achat de parts d'une SCPI ayant des biens situé hors de France (dans des pays européen avec une convention fiscale).
Chaque option doit être évaluée en fonction de la situation personnelle de l'investisseur et de ses objectifs à long terme. Un conseiller peut apporter des stratégies personnalisées et adaptées.
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